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La Société métallurgique de Normandie n’aurait pu connaître un pareil développement sans avoir été pensée comme une « usine intégrée ». Matière première des hauts fourneaux, le minerai de fer est extrait à une trentaine de kilomètres de Colombelles, dans les mines de Soumont-Saint-Quentin. La castine, pierre calcaire utilisée comme fondant, est fournie à partir de 1919 par la carrière des Aucrais, qui s’étend sur les communes d’Urville, Cauvicourt et Gouvix.  Mine et carrière sont reliées à l’usine métallurgique par un chemin de fer privé, ouvert en juillet 1920.

Plusieurs autres sociétés ont su valoriser les richesses minières du département pour les exporter vers le Nord de la France et l’étranger. Alors que les mines de Saint-Rémy, concession accordée dès le 28 septembre 1875, sont implantées sur le synclinal bocain, la Société de mines et produits chimiques rassemble, entre 1895 et 1968, les carreaux du siège de l’Orne à May-sur-Orne, d’Urbain-le-Verrier à Rocquancourt et de Saint-André à Saint-Martin-de-Fontenay, tous situés sur le synclinal de Falaise.