Dès la création de l’Inventaire général par André Malraux en 1964, le rôle du photographe est défini comme celui de l’observateur. Travaillant dans le champ de la photographie documentaire, il se doit d’être objectif dans son propos comme dans sa relation à l’objet étudié.

Le photographe fixe les différents angles d’une église ou d’une usine, d’une salle de bal ou d’un atelier de fabrication, d’un tableau ou d’une machine. Un bâtiment est photographié sous tous ses aspects – façade, appareillage, volumes, distribution… –, une chaîne de production tout autant.

Pour mener à bien sa mission, le photographe de l’Inventaire général peut s’appuyer sur un large équipement technique : appareils photographiques argentiques et numériques, à décentrements si nécessaire, éclairage d’appoint (flash électronique équipé de grilles focalisantes, parapluie, boîte à lumière…)

L’Inventaire général a constitué sa propre collection iconographique, riche de plusieurs milliers de photographies documentaires. Conservée dans les meilleures conditions, celle-ci revêt au fil des ans un caractère patrimonial.

 

 

Portrait du photographe Pascal Corbierre et autoportrait de son collègue Benoît Roux pris lors de l’opération d’urgence menée par l’Inventaire général au moment de la fermeture de la Société métallurgique de Normandie en 1993. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Benoît Roux, 1993