Train du chemin de fer minier, Soumont-Saint-Quentin – Colombelles. A partir de 1920, la mine de Soumont-Saint-Quentin et la carrière des Aucrais, établissements fournissant du fer et de la castine, sont reliées à l’usine métallurgique de Colombelles par un chemin de fer minier. Le dernier convoi de matières premières est entrepris le 31 juillet 1989. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Pascal Corbierre (reproduction)
Bureaux de la Société des mines de Soumont, Soumont-Saint-Quentin. Les bureaux de la Société des mines de Soumont ont été pendant plus de soixante-quinze années le centre décisionnaire des affaires minières. Construit en 1913 par l’entrepreneur Édouard Lecomte sur les plans de l’architecte Albert Hérard, le bâtiment a hébergé les bureaux de la direction et les services des ingénieurs, des géomètres, des dessinateurs, de la médecine préventive et de la comptabilité. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Fours à griller, Société des mines de Soumont, Soumont-Saint-Quentin. Dans les niveaux inférieurs d’extraction, le minerai se révèle carbonaté donc moins riche en fer que l’hématite contenue dans les couches supérieures. Avant de rejoindre les hauts fourneaux de la Société métallurgique de Normandie, il est envoyé vers une batterie de fours à griller pour être enrichi. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Pascal Corbierre, 1981
Broyeur, carrière des Aucrais, Urville. Pour s’approvisionner en castine, la Société métallurgique de Normandie a exploité la carrière des Aucrais de 1919 à 1989, année de sa vente aux Sablières modernes. En 1935, elle fait équiper le site d’un système de concassage à cylindres dentés pour broyer la roche grossièrement détachée du front de taille. Aujourd’hui encore, il est utilisé par l’entreprise La Carmeuse, propriétaire du site depuis 1996 et productrice de granulats destinés à l’amendement agricole et à la construction. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Fours à griller, Société des mines de fer de Saint-Rémy, Saint-Rémy. À Saint-Rémy, l’extraction du minerai de fer est attestée dès le Moyen Âge. Elle prend un caractère industriel à partir de la fin du XIXe siècle pour assurer l’exportation du minerai, après grillage, vers le Nord de la France puis en Angleterre et en Belgique. C’est l’épuisement du filon qui contraindra les propriétaires de la mine à envisager sa fermeture, dont la décision est prise en 1965. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Silos à minerai, Société de mines et produits chimiques, May-sur-Orne. Deux ensembles de silos à minerai, en béton armé, sont visibles à May-sur-Orne. Leur construction fait partie de l’effort de modernisation des installations minières consenti par la Société de mines et produits chimiques à partir de 1956, pour augmenter sa rentabilité. Ce groupe de quatre silos permet le stockage de 20 000 tonnes de minerai concassé. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Accumulateur de minerai, Société de mines et produits chimiques, Feuguerolles-Bully. En février 1926, l’acquisition de la mine de Saint-André étend les capacités d’extraction de la Société de mines et produits chimiques. Un transbordeur aérien est installé à May-sur-Orne. Il dessert deux accumulateurs élevés sur les berges de l’Orne à Feuguerolles-Bully, qui alimentent des wagons à destination du port de Caen. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
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