Carrières souterraines Docks Fouquet, Fleury-sur-Orne. Les carrières souterraines Docks Fouquet ont connu une exploitation industrielle de la moitié du XIXe siècle aux années 1970. Les carriers ont surcreusé les zones d’extraction pour atteindre les couches de pierre à chaux. Ce creusement, jusqu’à la nappe phréatique, aboutit à la formation d’une surprenante étendue d’eau de couleur bleu-vert. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2012
Carrières souterraines Docks Fouquet, Fleury-sur-Orne. Au cœur des chambres d’extraction, se dressent des « piliers tournés », portions de calcaire servant de soutènement au plafond de la carrière dont les dimensions et l’espacement ont été fixés par une ordonnance de 1838. Au sol, les vestiges de rails et leurs tracés attestent l’utilisation de wagonnets tractés par des chevaux pour assurer l’évacuation des pierres. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2012
Carrières souterraines de la plaine de Caen, Cintheaux. Depuis 2004, la société des Carrières de la plaine de Caen extrait à nouveau de la pierre de Caen à Cintheaux. L’utilisation d’une haveuse avec bras articulé permet une coupe rectiligne des bancs. Celle-ci donne lieu à la constitution de larges couloirs de 3,2 mètres de haut et 6 mètres de large. Cette succession de plans verticaux donne à l’image une profondeur labyrinthique. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Carrière à ciel ouvert de la Roche-Blain, Fresney-le-Puceux. Valorisé depuis 1954, ce gisement de flysch est constitué d’une veine de grès quartzeux et de schiste précambriens aux nuances gris-bleuté. Son exploitation, passée de 80 tonnes par an à son origine à 1 300 000 tonnes autorisées depuis 1994, a dessiné une cavité de 100 mètres de profondeur inondée dans sa partie la plus basse. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Chargement d’un dumper, Carrière à ciel ouvert de la Roche-Blain, Fresney-le-Puceux. Détachés du front de taille par tirs de mines, les morceaux de roche fragmentée sont acheminés aux équipements de concassage au moyen de dumpers. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Installations de la carrière de la Roche-Blain, Fresney-le-Puceux. Les équipements de concassage du site de la Roche-Blain sont situés sur le plateau supérieur de la carrière et reliés à la route départementale 132. Ils rassemblent des installations de concassage primaire, secondaire et tertiaire qui réduisent successivement la granulométrie de la roche. 1 200 000 tonnes de granulats sont ainsi produites et commercialisées pour la fabrication de béton et d’enrobés. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Intérieur du bâtiment du concasseur, cimenterie Calcia, Ranville. Le ciment produit dans les ateliers de fabrication de la cimenterie Calcia est le fruit d’une recette bien dosée, dont les différentes matières premières sont stockées dans le bâtiment du concasseur et dans plusieurs silos. Une fois broyés, le calcaire et l’argile, roches sédimentaires extraites à proximité de l’usine, sont additionnés de sable et d’oxyde de fer pour former le cru. Chauffé, celui-ci se transformera en clinker. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Vue des bâtiments de la cimenterie Calcia, Ranville. La vue d’ensemble permet d’observer l’articulation des bâtiments de la cimenterie, reflet de son processus de fabrication. Le regard circule, comme les matières transformées, du concasseur en arrière-plan vers le broyeur à cru, puis vers le bâtiment du four qui ferme l’image à droite. Au centre, le bâtiment blanc accueille le laboratoire où les échantillons de la production sont contrôlés. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Intérieur du bâtiment du four, cimenterie Calcia, Ranville. Entresols et étages de production sont parcourus par un important réseau de tuyaux acheminant matières premières, adjuvants et combustibles. La cimenterie a entrepris une diversification de ses ressources en intégrant par exemple le lixiviat (résidu liquide issu du retraitement des eaux) ou les farines animales. La lumière chaude de la photographie rappelle la haute température développée par le four rotatif Polysius, qui atteint 2 200 °C. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Bâtiment des fours, tuilerie du Fresne d’Argences, Argences. M. Grégoire, propriétaire vers 1872 de la tuilerie du Fresne d’Argences, a apporté une attention particulière à l’esthétique architecturale des bâtiments. Celui des fours Hoffmann, installés en 1876, est orné d’un clocheton à toit en pagode recouvert de tuiles vernissées. La cheminée de l’usine, élément de représentation, est composée d’un appareillage de briques colorées dans un camaïeu de rouge. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2011
Atelier de fabrication et bureaux, tuilerie Terreal, Bavent. Le propriétaire de la tuilerie du Mesnil de Bavent, dont l’exploitation remonte à 1851, fait construire une nouvelle usine en 1998. Le bâtiment principal, de conception simple, est habillé de deux tourelles. L’effet décoratif est renforcé par l’adjonction d’un large panneau oblique fixé dans de petites douves. Ces deux principes ornementaux, d’inspiration médiévale, permettent de mettre en scène les tuiles plates fabriquées sur place. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2012
Extrudeuse, tuilerie Terreal, Bavent. L’extrudeuse, imposante machine, assure la transition entre l’atelier de préparation des terres et l’atelier de fabrication. L’argile broyée est humidifiée et malaxée pour constituer une pâte. Chargée dans l’extrudeuse, elle est moulée sous la forme d’un ruban dimensionné à la largeur des pièces à produire. Celles-ci seront ensuite partagées entre tuiles plates, dont l’usine de Bavent a fait sa spécialité, et tuiles mécaniques. © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2012
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